La guerre est déclarée

Reçu il y a trois jours:


Le club d'amateurs de cigare "Pour une Poignée de Cigares" est convoqué au tribunal correctionnel de Dijon le
mardi 5 décembre 2006 sur plainte d'une association d' anti-fumeurs (Association "Les droits des non-
fumeurs") au motif de publicité et promotion en faveur du tabac sur son Forum "Pour une poignée de Cigares"
existant sur internet. Cela car ils échangent et écrivent librement sur le cigare et sur les vitoles qu'ils
apprécient.
Les raisons de la citation à comparaître sont,:"L'association Pour une poignée de cigares" n'a pas respecté la
loi Evin en réalisant une publicité et une promotion en faveur du tabac. Sur le site de cette association, figure
non seulement le logo des marques de cigares ce qui est interdit, mais également plus grave, il existe un
commentaire sur les cigares (exemple : Davidoff) ce qui doit être assimilé à de la propagande. L'association
Pour une poignée de cigares sera donc déclaré coupable de l'infraction susvisée".

Ce fait vient s'ajouter à la citation au tribunal du club "Volute d'Epicure", et de journaux et magazines pour des
raisons analogues. des sites d'amateurs de cigares apeurés ferment. Il est donc urgent de reconnaître et de
faire savoir que:

La guerre est déclarée!

Des poignées de petites associations de sectaires et d'inquisiteurs nous attaquent qui tentent d'imposer par la
menace et la réalité des tribunaux la dictature de leur norme de vie et le muselage de l'expression libre. S'ils
l'emportent, il sera désormais interdit aux citoyens que nous sommes de partager notre plaisir, ni d'échanger
entre nous sur la place publique ou sur le net.
La protection des non fumeurs ne justifiant aucune chasse aux sorcières, ni psychose autour du tabac, la
revendication du plaisir de fumer le cigare face aux débordements des ayatollah devient aujourd'hui un acte
politique qu'il nous faut assumer si nous ne voulons pas renoncer à la liberté. Face à ces groupuscules de
fanatiques, il faut sans attendre parler, informer, nous réunir, communiquer entre nous, nommer et dénoncer
les censeurs, découvrir leurs mobiles, dénoncer leur alibi de santé publique, leurs méthodes, et retourner
contre eux toute menace qu'ils oseront porter contre nous.
Car
Désormais, qui ne dit mot consent. Et ceux qui nous attaquent seront attaqués.


Dans ce contexte d'intimidation judiciaire de harcèlement et de discrimination, le décret de prohibition en cours
d'édiction, s'il présente des aspects légitimes concernant les droits des non fumeurs, en présente d'autres
inacceptables pour les fumeurs et contraire aux exigences premières de la liberté de l'individu. Ainsi par
exemple dans la logique perverse de ce décret, les fumeurs qui ont une femme de ménage n'auront bientôt plus
le droit de fumer chez eux, puisque c'est le lieu de travail de celle-ci...

Malgré les bonnes intentions affirmées et sous leurs masques, le caractère démesuré, antisocial, paranoiaque
autant qu' irresponsable du décret de prohibition et de ses conséquences doit être dénoncé sans attendre et
sans relâche par tous les amateurs de cigare.
Saisissons nos élus, dénonçons ces dizaines d'associations douteuses se prévalant du droit des non-fumeurs
pour prétendre sans aucune justification tenable imposer leur style de vie et régenter la nôtre.
Faisons du tabac et du respect des non fumeurs comme des fumeurs un thème privilégié dans les diverses
élections qui approchent.

Il y va de la résistance à la logique mortifère des censeurs qui interdisent aujourd'hui sans nuance le tabac,
avant d'interdire sans nuance le vin et l'alcool, pour ensuite interdire sans nuance les produits alimentaires non
agréés par les laboratoires pharmaceutiques, et peu à peu d'interdire la liberté d'écrire et de parler.
Aujourd'hui, nous sommes en face de deux modèles: le modèle anglo-saxon puritain et totalitaire de prohibition
et le modèle libéral espagnol qui a refusé de céder à l'hygiénisme liberticide et cherché à protéger à la fois la
liberté des non-fumeurs et celle des fumeurs. Le totalitarisme hygiéniste n'est pas une fatalité. Il faut agir.
Restons libres! Résistons!